StepBrothers Games | Terminée

#Game 90 - Hugo

FRERES DE JEUX

De découverte en découverte...

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Samedi 24-11-2 018 | Patinoire des trois ours à Coussat

14 h 45 - Nous sommes sur la route et plutôt à la bourre. On avait rendez-vous avec la bande à 14 h 30 à la patinoire de Coussat. Sauf qu'il nous reste encore dix bonnes minutes avant d'arriver. Autant dire qu'on ne va pas déroger à notre réputation d'être toujours en retard.

Nous sommes silencieux, seule la musique nous accompagne. Yohan a choisi une clé USB sur laquelle il a téléchargé des morceaux de rock. Mais pour une fois, ils sont plutôt doux, ce qui nous convient très bien, vu la matinée que nous avons passée.

Chaque fois que je lâche le paysage des yeux et me tourne vers lui, je discerne ce sourire béat, qui ne le quitte pas. Mon homme est heureux et je le suis aussi. Retrouver mon appareil photo me fait un bien fou, mais jamais je n'aurais pensé m'en servir pour faire de tels clichés. Et pourtant, ils sont magnifiquement beaux. Tellement sensuels que, chaque fois que j'y pense, le rouge me monte aux joues. Pas de gène, mais plutôt de plaisir. Et reflète l'incendie qui se déclenche en même temps dans tout mon corps.

— Toi, tu repenses à tes photos !

— C'est si évident que ça ?

Mon sourire répond au sien et mes doigts se resserrent sur sa cuisse. Yohan adore mes papouilles sur sa jambe quand il conduit. Et là, j'en profite d'autant plus que son jean est troué à certains endroits.

— Si tu continues à tirer sur la toile, ce n'est plus une petite ouverture que je vais avoir !

— C'est chiant, je n'arrive qu'à passer un doigt en entier.

Yohan tourne rapidement sa tête vers moi et là je comprends le sens qu'il vient de donner à ma phrase.

— Chasse mes mots. Tu n'as rien entendu !

— Trop tard, réplique-t-il tout en me dévoilant ses dents blanches avec son large sourire.

— Je ne parlais que de ton trou... de jean !

— Tu en es sûr ?

Et pour appuyer mes dires, je tente de passer deux doigts dans l'interstice de la toile.

— Tu vois, ça a du mal à glisser.

— En effet, tes doigts n'arrivent pas à pénétrer... sous le tissu.

— Pourtant je m'y emploie ! Mais quelle idée d'acheter des jeans aussi serrés !

— La prochaine fois qu'on ira faire les boutiques, je prendrai un chino pour voir si tu préfères.

— Ouais, mais non.

— Pourquoi ? J'aime beaucoup ton nouveau look. En plus, cette toile qui se tend sur tes fesses les met encore plus en valeur. Tu n'as pas envie de voir les miennes moulées ?

— Si ! Mais ça n'existe pas, les chinos troués !

— C'est juste ça ? Un coup de cutter et, l'affaire est dans le sac.

— Mais t'es dingue ! Tu ne vas pas ruiner un pantalon neuf, juste pour que je passe mes phalanges dessous.

Et tout en discutant, mes doigts ont fait leur boulot et j'arrive maintenant à les introduire dans l'espace gagné.

— Tout ça pour ça, s'amuse Yohan.

— Ose me dire que tu n'aimes pas le contact de ma peau sur la tienne.