StepBrothers Games | Terminée

#Game 62 - Hugo 🔞⚠

FRERES DE JEUX

Jamais je n'aurais cru ça possible !

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NDA - Je tiens à préciser que je ne cautionne en aucun cas les propos homophobes et injurieux prononcés par mon personnage. Je m'excuse par avance s'ils venaient à choquer certains-nes d'entre vous. C'est pour cela que j'ai notifié la double signalisation en haut du chapitre 🔞et ⚠ - Chapitre long ! Bonne lecture... 

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Vendredi 19-10-2 018《Appartement n° 8 de Lisa à Pont-Livier》

20 h 00 - Ma mère est venue me chercher à la gare, et pour une fois, elle n'était pas en retard. Depuis que je suis arrivé, elle ne se départit pas de son sourire. Et ça me fait du bien de la sentir heureuse même si elle ne peut s'empêcher de ronchonner en me voyant le nez plongé dans mon portable en train d'écrire.

— Si tu es venu pour passer ton temps sur ton téléphone...

— Ne commence pas Mam'.

— Même quand il n'est pas là, il nous fait chier.

— C'est marrant, Yohan dit exactement la même chose à ton sujet.

— Tu trouves ça amusant ? Il me manque de respect et ça te fait rire.

— Il n'en manque pas plus que toi envers lui.

— Il me le doit !

— Ce n'est pas un devoir, il faut le mériter.

— Tu entends quoi par là ?

— Que si tu veux qu'on te respecte, commence par le faire avec les autres. C'est toi qui m'as appris ça !

— Oui et bien... Je suis plus âgée et je suis ta mère, ça devrait être suffisant pour l'obtenir !

— Si tu le dis...

Putain ! On n'est pas encore à l'appartement que l'on s'est déjà pris la tête. J'ai juste envoyé un message à Yohan pour lui dire que j'étais bien arrivé. C'est bon, il n'y a pas de quoi monter dans les tours comme elle vient de le faire. J'avais besoin de mettre les choses à plat avec lui. J'ai compris dans le train que j'avais mal agi et qu'il devait se sentir, une nouvelle fois, rejeté. Alors que mon départ sans l'embrasser était juste pour m'éviter de craquer. Bien sûr que j'aurais adoré passer tout le week-end dans ses bras. J'aurais aimé me laisser aller à ses avances ou même à l'embrasser devant la gare. J'ai failli céder à plusieurs reprises, mais je devais tenir bon. Je ne pouvais pas craquer sinon je n'aurais jamais eu la force de le laisser pendant ces deux jours. Heureusement, tout est clair maintenant. Il a compris et de voir que notre complicité revient dans nos échanges de textos me rassure.

Ma mère se gare devant un joli immeuble ancien, et c'est le sourire aux lèvres, qu'elle descend pour m'ouvrir la malle, alors qu'elle trépigne d'impatience de me montrer son nouvel appartement.

— Tu vas voir, tu vas l'adorer !

— C'est à toi qu'il doit plaire...

— Mais je veux que tu t'y sentes bien.

— Pour un week-end, ça ira, tu sais, précisé-je en montant dans l'ascenseur.

— Comment ça ? Tu restes que pour le week-end ? répète-t-elle en me regardant complètement décontenancée par ma réponse.