StepBrothers Games | Terminée

#Game 77.2 - Yohan 🍋

FRERES DE JEUX

Un peu de tendresse bordel !

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📍 NDA : CE CHAPITRE EST EN 2 PARTIES 📍

📍 VEILLEZ A AVOIR LU LE CHAPITRE DE CE MATIN 📍

Jeudi 15-11-2 018《Maison de John à PALIERS》

04 h 00 - Mes bras se resserrent autour de mon homme autant que je peux, je le sens tellement fragile que j'ai peur qu'il se brise. Je l'embrasse sous son oreille avant de lui souffler :

— Ça va aller. Calme-toi, mon amour.

— Ne me lâche pas...

— Jamais. Je reste là... Toujours...

J'embrasse son épaule avant de remonter sur son cou. Sa carotide me renseigne sur son état et son sang tape tellement fort que j'en grimace. Je la parcours de baisers. Léger. Doux. Il resserre mes bras autour de sa taille et emprisonne de plus en plus mes poignets au point où j'en ressens des fourmis dans les doigts. J'essaye de lui dire de relâcher un peu la pression, mais il parle avant moi. Et ce qu'il a à me dire doit lui faire un mal de chien pour qu'il en arrive à de telles extrémités.

— Elle veut que j'aille chez elle pour mon anniversaire.

Je prends sur moi pour ne pas hurler. Qu'elle aille se faire foutre. Des images et des mots de ce qui s'est passé et dit la dernière fois me reviennent et j'en tremble. Non... Non... Non... Plus jamais je ne veux revivre ses insultes et Hugo non plus. Il n'est pas question qu'il retourne chez cette femme, qui n'en a rien à foutre de lui. Elle veut juste l'atteindre, lui faire mal, lui montrer que malgré son départ elle sera toujours là, fera toujours partie de sa vie...

— Elle n'a pas honte de te demander ça.

— Je lui ai répondu pareil, surtout que depuis mon départ de chez elle, Lisa ne m'a pas appelé une seule fois.

— Alors pourquoi maintenant ?

— Elle avance que je suis son fils chéri. Qu'elle a été présente pour les dix-huit autres. Qu'elle n'a plus rien. Plus personne. Et que je n'ai pas le droit de la priver de cette fête.

Je le sens grimacer, mais je le vois reprendre du poil de la bête et, surtout, il relâche la pression sur mes poignets.

— Je suis désolé, mon amour. Je ne me suis pas rendu compte que je serrais autant. Putain, tu as des marques, tes doigts sont gelés...

Hugo les embrasse, me les masse, il s'excuse encore. Je sais que ça doit lui faire mal d'avoir agi ainsi alors je ne vais pas en rajouter une couche et je préfère continuer de parler du cas : Lisa.

— Tu as tenu bon, j'espère ?

— Oui, mon amour. Je lui ai répondu non à chacune de ses demandes.

— Comment ça ? Elle t'a appelé combien de fois ?

— J'ai arrêté de compter au bout de dix...

Putain, je dois me retenir parce qu'il est mal, mais j'ai envie de hurler. Elle le harcèle au téléphone maintenant. Elle nous aura tout faits. Elle s'en fout de savoir s'il est fragile et s'il pourrait replonger. Tout ce qui importe, c'est elle. Elle, et toujours elle. Cette femme représente l'incarnation même de l'égoïsme. Son égocentrisme n'a d'égal que son orgueil immodéré. Son attitude méprisante et irresponsable me révolte. Qu'elle essaye encore de le culpabiliser, alors que c'est elle qui a foutu sa famille en l'air, me donne la rage. Mais je dois mettre de côté cet accès de colère que je sens grandir en moi.