StepBrothers Games | Terminée

#Game 101.1 - Yohan

FRERES DE JEUX 

Comment ne pas répondre présent ?

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Lundi 26|11|2 018

Maison de John à Paliers

16 h 30 | La douche est la bienvenue après notre moment intime et explosif dans le salon. Hugo a réagi mieux que je ne l'avais envisagé et ça a été grandiose de lui donner autant de plaisir. Mon homme est tellement réceptif et ouvert à la découverte que c'est jouissif de lui apporter toutes mes connaissances.

Hugo me rejoint dans la salle de bains alors que je termine de me raser. Il ne peut s'empêcher de me reluquer et des images du passé me reviennent.

— Tu te souviens de notre première rencontre ici ?

— Et comment !

Hugo se mord la lèvre en pensant sans doute à cette vue de rêve, que je lui avais offerte sans aucune gêne. De sa démarche claudicante, il me rejoint et se place derrière moi pour coller son corps nu au mien en me charriant :

— Ça, par contre ça a changé !

— Et je te préfère largement sans ta serviette.

— Moi aussi.

Hugo presse son bassin contre le mien sans me lâcher du regard que l'on partage au travers du miroir de la vasque.

— Ce matin-là, tu ne pensais pas que quatre mois plus tard, nous en serions à ce stade, hein ?

— J'en étais même très loin, m'avoue-t-il en me fixant.

— À ce point ? Je ne te plaisais pas un peu ?

— Au contraire, tu me faisais trop d'effets et je devais te repousser pour ne pas céder à cette tentation interdite.

— Tu regrettes, Hugo ?

— Pas une seconde !

— J'ai pourtant foutu un sacré bordel dans ta vie.

Hugo me retourne et m'embrasse. Il étale, pour le coup, les traces de mousse à raser qu'il me reste sur le visage, mais s'en fout royalement.

— Tu m'as permis de vivre et de devenir celui que j'aurais toujours dû être, merci, Yohan.

— Grâce à moi, tu vas échapper au mariage avec une gonzesse !

Je tente d'en rire, mais ce n'est pas le cas au fond de moi et, en déchiffrant les iris charbonneux de mon homme, je sais que c'est pareil pour lui.

— J'admire mon père pour le sacrifice qu'il a fait, mais je n'aurais jamais pu vivre cette vie de faux-semblants.

— Donc, j'ai eu raison d'insister malgré tes yeux charbonneux, qui me fusillaient à chaque tentative de rapprochement.

— Reconnais que tu n'as pas fait dans la dentelle !

— Je t'ai juste un peu poussé...

Mes mains frôlent les siennes comme j'ai pu le faire la première fois. Hugo ferme les yeux et laisse mes caresses l'imprégner. Il est tellement beau, viril avec ses cheveux encore mouillés, peignés en arrière. Ils ont bien poussé et les boucles sont de plus en plus présentes. Ma main crochète sa nuque pour approcher son visage du mien tandis que Hugo ouvre les paupières. Front contre front, je lui avoue :

— Par contre, je n'avais pas prévu un truc !

— Quoi ?

— De tomber amoureux de toi...