OS8 Discussions

2.9K 128 49
                                    


-Ah vous voilà enfin ! s'exclama Stoïk tandis que les dragonniers atterrissaient sur la place centrale.

Il se précipita sur son fils qui descendait de son dragon et le serra dans ses bras.

-Papa...je peux plus respirer..., souffla celui-ci.

-Oui, pardon, s'excusa le chef en le relâchant. C'est que ça fait longtemps que vous n'êtes pas venu. Ingrid n'est pas avec vous ?

-Ouille, il a dû me casser des côtes, gémit Harold pour lui-même avant de reprendre à haute voix. Non, Ingrid et Dagur sont allés sur l'île des Parenvrilles pour les vacances.

Stoïk grimaça à l'entente du nom de Dagur. Il avait un peu de mal à accepter que son fils et ses amis aient entièrement intégrés ce dérangé dans leur groupe et qu'ils le considéraient tous comme l'un des leurs.

-Papa, je sais que tu ne le portes pas vraiment dans ton cœur mais il a sauvé ma vie et celle de Krokmou. Il a ensuite risquer sa vie pour sauver celles de tous les dragonniers. C'est mon ami au même titre que les autres dragonniers.

-Ou plutôt ton frère, intervint Astrid en passant un bras autour du cou d'Harold, dans un geste amical.

-Astrid, fit Harold entre ses dents.

-Ton frère ? releva Stoïk. Je peux t'assurer Harold, que Dagur n'est pas le moins du monde ton frère. Je pense que je serais au courant.

-Merci Astrid, murmura Harold, toujours entre ses dents.

-Au plaisir, répondit-elle en lui faisant un clin d'œil, riant.

-Laisse tomber papa, dit Harold à son père. Astrid raconte n'importe quoi.

-En parlant d'Astrid justement, enchaîna Stoïk. Vous en êtes où tous les deux ?

Harold et Astrid se regardèrent. Tout le village était au courant de leur relation mais entendre Stoïk leur demander ça au milieu de la place centrale était quelque peu déstabilisant.

-Eeuuh, c'est une question piège ? demanda Harold. Je suis censé répondre quoi ?

-Ben en théorie gamin, intervint Gueulfor. Tu es censé lui dire si vous l'avez déjà fait ou pas. Mais bon, après tu fais comme tu veux.

Harold se tapa le front et soupira.

-Non mais papa, t'es sérieux ?! Nous demander ça, en plein milieu de la place centrale, avec tout le village qui écoute alors qu'on vient à peine d'arriver. Tu connais la définition du mot « tact » ?

-Non jamais entendu parler, sourit son père. Je suppose que vous avez faim, ajouta-t-il pour changer de sujet. Un banquet a été organisé pour votre retour. Tous à la Grande Salle ! cria-t-il pour que tout le monde l'entende.

-Vous avez entendu ? demanda Rustik. Ils ont préparés un banquet rien que pour moi. Je suis trop fort.

Astrid lui jeta un regard las avant de se retourner vers Harold, lui prenant la main.

-On est obligé de répondre à cet idiot de Rustik ?

-Même si c'était le cas, je ne m'en donnerai pas la peine, répondit Harold.

Ils rirent et emboitèrent le pas aux autres en direction de la Grande Salle, main dans la main.

•••

Il y avait une bonne ambiance. La musique emplissait l'atmosphère, accompagner des bruits des discussions et des rires. Les dragonniers discutaient à une table, riant et plaisantant. Plus la soirée avançait, plus la salle se vidait. Au bout d'un moment, il ne resta plus que Stoïk, Gueulfor et les dragonniers. Sans grande surprise, Rustik était complétement saoule. Il disait et faisait n'importe quoi. Les jumeaux chancelaient et Varek lisait un livre. Harold et Astrid se parlaient à voix basse, souriants. Harold était assis par terre contre un mur et Astrid était entre ses jambes, son dos appuyé contre le torse du jeune homme. Stoïk et Gueulfor discutaient à une table.

Si tu voulais m'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant