Si tu voulais m'aimer

OSAN Le Fléau d'Odin (partie 1) (jeudi)

OS demandé par asmamlk et camille_07. J'espère qu'il vous plaira ! :)

Cet OS prend place dans l'épisode 5 de la saison 5 Buffleroi.

-Astrid, souffla Harold en la voyant assise sur son lit, la tête entre les mains.

-Oh mon Thor, Harold, qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-elle en relevant les yeux vers lui.

-Hum, Tempête avait l'air d'être très inquiète alors je-

Mais il fut interrompu par Astrid, qui toussait violement. Il retourna le regard vers elle et remarqua une trace rouge sur son bras, alors qu'il s'approchait.

-Astrid, tu es sûre que tout va bien ? demanda-t-il en posant une main sur son épaule, s'accroupissant devant elle.

-Harold, t'en fais pas pour moi, je vais bien, assura-t-elle en essayant de se redresser, en vain.

-Non, Astrid, dis-moi ce qui ne va pas, c'est quoi cette griffure, insista Harold.

-Je te l'ai déjà dit, c'est juste une égratignure, répliqua-t-elle avant de tousser de nouveau.

Un violent frisson parcourut sa colonne vertébrale, la faisant trembler de tous ses membres. L'inquiétude envahit un peu plus Harold et il s'assit immédiatement près d'Astrid, passant un bras autour de ses épaules. Elle ne réagit pas et se laissa faire, se serrant même un peu plus contre lui.

-Juste une égratignure hein, fit-il en frottant tendrement le bras de la blonde. Astrid, une égratignure ne te donne pas froid et ne te fait pas tousser.

-Puisque je te dis qu-

Mais elle fut interrompue par sa propre quinte de toux, plus longue et plus violente que les précédentes.

-Bon, Astrid, cette fois, tu me dis ce qui s'est passé sur ce maudit bateau ou je te le fais avouer de force, dit Harold plus durement.

-Et comment tu comptes faire ça ? répliqua-t-elle d'une voix faible.

-Je ne sais pas, je trouverai bien, je demanderai à Tempête de ne plus te laisser voler avec elle jusqu'à ce que tu avoues mais tu me diras, que tu le veuilles ou non.

Astrid soupira profondément, semblant abandonner la partie.

-Il restait un homme encore en vie sur le bateau, commença-t-elle. E-et il m'a griffé. J'ai eu tellement peur, je me suis enfuie tout de suite m-mais, je crois...je crois que...

-Le Fléau d'Odin, murmura Harold en comprenant soudain où Astrid voulait en venir. Non, non, non, non, non, Astrid, tu dois te tromper, ça ne peut pas être le Fléau, cette maladie a disparu depuis des siècles.

-Harold, tu as bien entendu Varek l'autre jour, répliqua Astrid en appuyant sa tête contre l'épaule d'Harold, fatiguée. Ces hommes étaient morts du Fléau d'Odin et je suis contaminée à mon tour, il n'y a rien que tu puisses faire.

-Astrid, je t'interdis de dire ça, dit Harold d'un ton catégorique. Il y a forcément quelque chose à faire.

-Harold, ne dis pas de bêtises, soupira Astrid, fermant peu à peu les yeux sous le coup de la fatigue. Le Fléau d'Odin, ça ne se guérit pas.

-Il y a une solution Astrid, et on va la trouver, assura Harold. Je te le promets. Je ne vais pas te laisser mourir alors que je peux faire quelque chose. C'est hors de question. Mais j'ai besoin que tu promettes toi aussi de ne pas abandonner.

-Harold, souffla Astrid d'un ton las.

-S'il te plaît Astrid, je t'interdis de mourir, tu m'entends ? Tu dois te battre, jusqu'à ce qu'on ait trouvé une solution. Promets-le-moi Astrid.

-Très bien, céda-t-elle d'une voix endormie.

Elle ferma les yeux et le silence se fit dans la hutte. Tempête et Krokmou échangèrent des regards inquiets alors qu'Astrid se laissait aller contre Harold. Le garçon serra un peu plus Astrid contre lui et vit qu'elle s'était endormie, vaincue par la fatigue et la maladie.

-Surtout Astrid, ne meurs pas, chuchota-t-il en embrassant la tempe de la blonde. Je reviens tout de suite.

Il allongea la jeune fille sur son lit et demanda aux deux dragons de la surveiller de près, avant de courir au-dehors. Il devait absolument aller réveiller Varek. Seul lui pourrait trouver un antidote à cette mortelle maladie. Il tambourina à la porte de la hutte de son meilleur ami, porte qui s'ouvrit sur un Varek bien réveillé malgré l'heure. Il semblait avoir passé toute la soirée à lire et à étudier.

Harold lui expliqua la situation et Varek palissait au fur et à mesure qu'Harold parlait. Il se retourna et courut à toute vitesse vers son coffre, où il archivait tous les parchemins qu'il possédait. Il devait forcément en avoir un parmi eux qui parlait du Fléau d'Odin, c'était une certitude.

Harold jeta un regard inquiet à la hutte bleue d'Astrid, alors que Varek farfouillait dans ses documents.

-Tiens bon Astrid, pensa-t-il. S'il te plaît, j'ai besoin de toi.