OSBK Solveig et Lothar

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OS demandé par mimi3143. J'espère qu'il te plaira ! :)

Les dragonniers sourirent tous inconsciemment en apercevant la silhouette encore lointaine de leur île natale. Voilà plusieurs mois qu'ils n'avaient pas rendus visite à Beurk. Le village et leurs familles leur manquaient et mais avec Viggo encore dans la nature, ils nous pouvaient pas se permettre de laisser la Rive sans défense bien longtemps.

Cependant, aujourd'hui était une exception. Stoick avait expressément demandé à ce que les dragonniers au complet reviennent sur Beurk. Et lorsqu'Harold en avait demandé la raison, son père lui avait juste répondu que son fils lui manquait, et que ses amis manquaient également cruellement à leur famille. Harold l'avait cru sur parole sur cette partie-là mais avait encore quelques doutes. D'accord, cela faisait longtemps qu'ils n'étaient pas venus sur Beurk mais il soupçonnait qu'il y ait autre chose. Il connaissait assez son père pour savoir que cet autre chose, il n'allait pas le lui révéler par Terreur messager. C'était la raison pour laquelle il s'était enfin décidé à relâcher sa vigilance pour quelques temps et à organiser un séjour sur Beurk. Les dragons de la Rive avaient assez à manger pour plusieurs jours (s'ils ne mangeaient pas tout d'un seul coup) et les Terreurs Nocturnes veillaient au grain. Rien ne se passerait sur la Rive sans qu'un Terreur messager ne vole jusqu'à Beurk pour prévenir les dragonniers.

Krokmou entama une douce descente quand la place arriva en vue et les dragonniers atterrirent rapidement. Les dragons étirèrent leurs ailes engourdies d'un si long vol alors que les Vikings mettaient habilement pied à terre. Harold était occupé à caresser affectueusement son dragon quand il entendit les pas de son père derrière lui. Il se retourna à temps pour que Stoick l'entoure de ses bras pour le serrer contre lui. Harold poussa un grognement de douleur et tapa énergiquement l'épaule de son père pour lui faire signe de le relâcher. Il prit une grande inspiration quand son père le déposa sur le sol, une main posée délicatement sur ses côtes douloureuses.

-Je crois bien que cette fois, c'est vraiment pas passé loin, commenta-t-il, à demi pour lui-même, à demi pour son père.

-Je suis content de vous voir fils, affirma Stoick en posant une énorme main sur l'épaule d'Harold, menaçant de lui faire perdre soudain l'équilibre.

-Ah oui, j'avais pas remarqué, répliqua celui-ci d'un ton ironique.

-Nous avons des personnes à vous présenter, venez, répliqua Stoick sans tenir compte de la remarque d'Harold.

Et le chef tourna les talons, repartant en direction de la Grande Salle. Astrid s'avança aux côtés d'Harold et lui adressa un regard d'incompréhension, auquel il répondit par un haussement d'épaule impuissant.

-Me regarde pas comme ça, j'en sais pas plus que toi, promit-il, avant de soupirer. J'imagine qu'il vaudrait mieux le suivre. Les jumeaux, lâchez tout de suite ce mouton ! s'exclama-t-il ensuite en se tournant vers les Thorston.

Les dragonniers grimpèrent la colline, empruntant les sentiers familiers. Leurs dragons s'étaient envolés à travers Beurk, partant certainement faire une sieste chez leurs dragonniers respectifs. Seul Krokmou était resté auprès d'Harold, comme à son habitude. Le dragon marchait tranquillement à côté de son ami Viking et le brun avait posé machinalement une main sur la selle de son dragon. La présence de Krokmou parvenait toujours à lui faire garder les idées claires, à empêcher l'anxiété et la nervosité d'embrouiller ses pensées. Le dragon avait un véritable effet relaxant sur le garçon et on ne voyait jamais l'un sans l'autre. Leur lien était bien plus puissant que n'importe quel autre.

Ils arrivèrent très vite en face des portes de la Grande Salle et Harold ouvrit plus largement l'embrasure, pour permettre à son dragon de se faufiler à l'intérieur. Dans la montagne, rien n'avait changé. Il y régnait toujours la chaleur habituelle propagée par le feu au centre de la table. L'immense pièce était éclairée par des braseros accrochés aux murs et les Vikings et dragons déambulaient librement dans la Grande Salle. Harold repéra deux Cauchemars Monstrueux blottis l'un contre l'autre, endormis près du feu. Des flammèches paresseuses s'échappaient de leur gueule entrouverte au rythme de leur respiration et les Beurkiens évitaient soigneusement de s'approcher trop près.

Si tu voulais m'aimerWhere stories live. Discover now