OSU Pris la main dans le sac (partie 2)

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OS demandé par kaviya2017. J'espère qu'il te plaira ! :)

Harold leva les yeux au ciel. Il n'y avait bien que son père pour parier sur sa vie personnelle.

-Content d'avoir pu t'aider alors, dit-il sarcastiquement.

Un silence gêné s'installa ensuite, où aucun de savait quoi dire.

-Bon, ben je pense que je vais rentrer chez moi, finit par dire Astrid en se levant.

Harold se leva immédiatement lui-aussi, ayant l'intention de la raccompagner.

-Astrid, tu peux rester ici si tu veux, la retint Stoïk.

Astrid se retourna vers son chef, étonnée.

-Mais-

-Vous n'allez pas me faire croire que vous ne dormez pas ensemble à la Rive, l'interrompit Stoïk. Alors qu'est-ce que ça change ?

Ce qui changeait, c'était que si elle restait, elle dormirait avec Harold, dans la hutte du chef. Elle avait fini par s'habituer au fait que son petit-ami était l'héritier au trône d'une île telle que Beurk. Mais rester dormir ici, sous le même toit que son chef, la perturbait quelque peu.

-Tant qu'il ne se passe rien, tu es la bienvenue pour rester pour la nuit Astrid, assura Stoïk. Tant qu'il ne se passe rien, répéta-t-il en faisant les gros yeux à Harold qui se gratta la nuque avec un rire gêné.

-Oui, c'est bon, on a compris, fit-il précipitamment pour écourter cette discussion qui prenait un tournent dangereux. Aller viens Astrid, on monte avant que ça parte en crotte de yack, murmura-t-il ensuite à la blonde en lui prenant la main, l'emmenant avec lui vers sa chambre.

Stoïk les observa gravir les escaliers avec un sourire satisfait. Dès que les deux jeunes gens disparurent, il sortit de sa hutte et descendit la colline vers la forge. Cette fois, il était bien décidé à aller récupérer ses pièces d'or.

-Gueulfor ? appela-t-il en entrant dans la forge.

-Par ici mon bon chef ! lui répondit la voix du forgeron, dans le fond de la forge.

Stoïk rejoignit son vieil ami pour le retrouver en train de remodeler une dent en métal, certainement destinée à un Vipère au vu sa forme.

-Quoi de neuf ? interrogea le forgeron en observant son travail.

-Je crois que j'ai gagné notre pari Gueulfor, annonça Stoïk. Harold et Astrid sont ensembles.

-Ah oui ? Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?

-Je les ai surpris en train de s'embrasser et j'ai eu la confirmation ce soir, pendant le repas, répliqua le chef. Tu me dois cinq pièces d'or.

Gueulfor grommela dans sa barbe, mais les Vikings n'ont qu'une parole.

-Un pari est un pari, dit-il. Voici tes pièces.

Il les lança à Stoïk qui les rattrapa d'un geste.

-J'arrive pas à croire qu'Harold ait eu le courage de se dévoiler aussi rapidement, commenta Gueulfor. Je pensais vraiment que les deux finiraient pas ensemble avant au moins un an.

-Moi ça ne m'étonne pas, répliqua Stoïk. Harold prend de plus en plus de responsabilités et je m'attendais à ce qu'Astrid et lui finisse ensemble en peu de temps. Après tout, il lui court après depuis qu'il la connait.

Les deux amis continuèrent à discuter pendant quelques temps, divaguant sur d'autres sujets.

Mais Baquet, qui était passé près de la forge en rentrent chez lui, les avait entendu parler de la nouvelle relation d'Harold et Astrid, et, sans penser aux conséquences, courut jusque chez Mulch pour lui annoncer la nouvelle. La rumeur se répandit comme une trainée de poussière.

•••

Le lendemain, quand Harold se réveilla, il sourit instinctivement en sentant une forme blottie contre lui, dont la respiration régulière se faisait entendre dans la pièce silencieuse.

Il resserra ses bras autour de la taille d'Astrid et enfouit son nez dans ses cheveux doux, respirant à pleins poumons son odeur si envoûtante.

Astrid remua contre lui et ouvrit lentement les yeux, sentant les bras du brun autour de sa taille comme un bouclier la protégeant de toutes les misères du monde.

-Tu crois qu'on devrait sortir tout de suite ou on peut rester ici encore quelques temps ? demanda-t-elle doucement en se retournant dans l'étreinte d'Harold pour lui faire face.

-Je crois que le village ne nous en voudra pas si on reste encore coucher si ? répondit Harold en déposant un baiser sur le front de la blonde.

-Tant mieux parce que je n'ai pas envie de bouger.

-Moi non plus.

Les deux refermèrent les yeux et se rendormirent paisiblement.

•••

Quand Harold et Astrid sortirent (toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin), ils furent étonnés de sentir beaucoup de regard peser sur eux alors qu'ils gravissaient les escaliers jusqu'à la Grande Salle.

Un Viking vint même les féliciter, sans même leur dire pourquoi.

Harold échangea un regard incrédule avec Astrid alors que le Viking s'éloignait.

-Tu as une explication ? demanda-t-il.

-Pas plus que toi, répliqua-t-elle, aussi perdue que lui.

Pourquoi, pour l'amour de Thor, ce Viking venait-il de les féliciter ?!

Ils entrèrent dans la Grande Salle et virent plusieurs regards se braquer sur eux. Harold haussa un sourcil en direction de son père qui s'approchait, l'air gêné.

-Bonjour Papa, dit-il. Tu sais pourquoi tout le monde nous regarde comme ça ?

-Je suis désolé Fils, c'est ma faute, répondit Stoïk.

-Mais enfin, de quoi tu parles ?

-Eh bien, hier, je suis allé à la forge pour récupérer mes pièces et je crois qu'un villageois m'a entendu discuter avec Gueulfor sur votre relation, avoua Stoïk. Je crois que maintenant, tout le monde est au courant.

Harold ne sut que répondre. Son père l'avait pris par surprise sur ce coup-là.

-Oh, finit-il par dire. Je, euh, eh bien...comme ça c'est fait au moins non ?

Il eut un rire nerveux et adressa un regard d'excuse à Astrid. S'il avait fermé sa porte en premier lieu, rien de tout cela ne serait arrivé.

-T'inquiète pas Harold, le rassura Astrid en s'approchant de lui. Il fallait bien leur dire à un moment ou à un autre non ? Et puis maintenant, je n'ai plus besoin de me cacher pour fait ça.

Sur ce, elle planta un baiser sur les lèvres d'Harold, qui rougit instantanément. L'embrasser dans sa chambre, à l'abri des regards était une chose, mais l'embrasser ici, dans la Grande Salle, à la vue de tous en était une autre.

Astrid rit devant sa gêne et lui attrapa la main pour le tirer vers la table où le reste des dragonniers les attendaient, notamment une certaine Ingrid qui les avait accompagnés et qui comptait bien obtenir des explications.

Stoïk les regarda s'éloigner en souriant. A vrai dire, il avait eu un peu peur de la réaction d'Harold. Mais à présent, il se sentait rassurer. Son fils ne lui en voudrait pas.

Merci pour les 15k !!!  ❤

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