OSW Dans la grotte du Sablokor (partie 2)

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OS demandé par...beaucoup d'entre vous. J'espère qu'il vous plaira ! :)

Une lueur vengeresse brûlait dans les yeux d'Astrid. Rien ne l'arrêterait, elle vengerait Harold.

-Astrid..., intervint timidement Varek. Je sais que tu es en colère contre Johann, je le suis aussi, tu peux me croire, mais...tu crois vraiment que c'est la bonne solution de le tuer ? Est-ce qu'Harold voudrait ça ?

Astrid reporta son regard sur Harold. Elle avait tant aimé ce garçon, elle l'aimait encore, pour sa maladresse, son sourire en coin, son courage et sa bravoure. Elle refusait de laisser le meurtre d'Harold impuni. C'était simplement trop en demander à une Hofferson amoureuse.

Mais Varek avait raison. Harold répugnait à enlever la vie, que ce soit à un humain, à un dragon, ou à tout autre être vivant. Ne serait-ce pas déshonorer sa mémoire que de faire exactement le contraire de tous ses principes en le vengeant ?

-Très bien, je ne tuerais pas Johann, finit par dire Astrid, d'une voix blanche, à contrecœur.

Varek eut un sourire, content que son amie soit restée raisonnable.

-Mais il va me supplier de l'achever, reprit Astrid qui semblait plus déterminée que jamais.

Sa tristesse avait laissé place à la colère. Elle brûlait en elle comme une flamme noire et malfaisante, la contrôlant entièrement. S'en prendre à un Hofferson était un acte suicidaire. Mais s'en prendre à un être cher d'un Hofferson attirait sur vous une rage sans nom dont peu survivait au déferlement.

-J'ai envoyé un message à Beurk, intervint Rustik en revenant au pavillon. Et aussi aux Défenseurs des Ailes, aux Parenvrilles, aux Dames Ailées et aux Exilés.

Tous leurs alliés, amis et famille. Tous ces gens qui comptaient pour Harold autant que les dragonniers.

-Euh...les gars ? fit Kranedur. Je sais que vous allez le prendre mal ce que je vais dire mais...Harold est mort et on y peut rien. Et ça ne sert à rien de rester là comme ça parce que de toute façon, il est mort. Et-

-Et quoi Kranedur ?! s'exclama Astrid, les larmes aux yeux. Tu voudrais qu'on fasse quoi ?! Qu'on le balance dans une fosse et qu'on l'oublie là sans rien d'autre ?! Tu voudrais qu'on tourne la page et que d'ici demain, tout le monde se dise que ce n'était qu'un mauvais moment à passer ?! Désolé Kranedur, mais si c'est comme ça que tu perçois les choses, tu peux faire tes valises tout de suite !!

-Eh ! répliqua Krane. Je te signale qu'Harold est mon meilleur ami ! C'est même lui qui me l'a dit ! Je me souviens très bien, Têtedur était là, à la Rive, et il m'avait ligoté et quand je suis revenu, Harold m'a dit que j'étais son meilleur ami et qu'il me reconnaitrait ! Et je...

Au fur et à mesure de son discours, les larmes avaient également gagné Krane, alors que tous ces souvenirs heureux remontaient à la surface. Mais ils semblaient avoir perdu leur saveur maintenant qu'il manquait un acteur sur la scène.

-J'imagine que tu penses que je m'en fous ! reprit Kranedur. Parce que je suis trop bête pour comprendre ce genre de chose et que je serais mieux à aller faire exploser des forêts ! Mais je comprends ! Et je me sens coupable ! Parce qu'on était là et qu'on a rien fait ! Parce qu'on aurait pu empêcher Johann de le tuer, mais qu'on a rien vu !

Finalement, Kranedur ne put continuer plus loin et éclata en sanglots. Pète baissa la tête avec un grognement compatissant et frotta sa tête contre la main du Thorston.

-Ce que Krane essaye de dire, c'est que..., commença Kogne, la gorge nouée. Peut-être qu'il faudrait s'occuper des vivants puisqu'on ne peut plus rien faire pour les morts...

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