Fandral

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Commande de Rosalie03012005 :) En espérant que ça te plaise !


Take me back.


- Mes amis, je crois qu'on peut dire que c'est une belle journée ! s'exclama Fandral.

Au même moment, il trancha un ennemi de sa lame et se redressa pour affronter les suivants. La garde asgardienne avait été envoyée régler quelques conflits mineurs en dehors de la capitale, et le Trio Palatin la dirigeait avec un plaisir évident. Les éclats des épées, le son des armes s'entrechoquant, la poussière qui recouvrait les guerriers... C'était parfait pour divertir Fandral de ses pensées.

Volstagg envoya valser sa hache, et avec elle quelques hommes, puis s'adressa à lui d'un ton moqueur :

- Mais dis-moi... Tu ne devrais pas être auprès de ta femme ? 

- Elle lui fait peur ! rit Hogun.

Fandral secoua la tête, et leur répliqua avec un excellent jeu d'acteur :

- Elle me martyrise... Les femmes enceintes sont terrifiantes !

- Je te signale que tu y es pour quelque chose !

- Si on m'avait dit qu'elle sortirait autant les crocs, je me serais abstenu ! rit-il.

C'était faux, bien évidemment, et cela se lisait si facilement sur son visage que ses amis roulèrent des yeux. Le mousquetaire se défoulait sur les quelques bandits à châtier, mais son esprit était ailleurs... Auprès d'une jeune femme sans nulle autre pareille, au ventre joliment rebondit et au sourire taquin.

Ces derniers mois avaient été merveilleux, à la fois extrêmement courts et interminables. Chaque matin, Fandral avait pu constater la croissance de ce bébé en passant sa main sur le ventre de (T/p) tendrement. Chaque jour, elle souriait un peu plus, l'étonnait davantage par sa joie et ses envies à dormir debout. Et chaque fois qu'il l'avait embrassée, il l'avait remerciée de ce cadeau plus précieux que tout... 

Et en même temps, plus les mois s'allongeaient et plus il était sur les nerfs. C'était bien joli d'avoir souhaité un enfant avec celle qu'il aimait... Mais comment est-ce qu'on savait si on était prêt à être père ? Est-ce qu'il réussirait à le rendre heureux ce bébé ? Et si il arrivait quelque chose à (T/p) pendant l'accouchement ? Et si lui, Fandral, n'était pas un bon père ? Toutes ces questions le hantaient, et même si sa femme l'avait rassuré il ne pouvait s'empêcher de se torturer. 

Alors il profitait pleinement de ce champ de bataille pour se défouler et expulser ses inquiétudes. Aux grands maux les grands remèdes !

Il transperça un ennemi d'un grand coup, mais redressa la tête quand Thor atterri soudainement au milieu des asgardiens.

Il transperça un ennemi d'un grand coup, mais redressa la tête quand Thor atterri soudainement au milieu des asgardiens

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Le trio forma un cercle de défense autour du prince, plus par habitude que par nécessité. Leurs armes brillaient de noblesse, leur talent au combat les faisait ressortir du lot. Mais si d'ordinaire ils se seraient réjouis du renfort, cette fois ils se retenaient de poser la question : que venait-il faire ici ?

- Fandral ! appela Thor, essoufflé.

- Qu'y a-t-il ?

Il s'était rapproché, inquiété par l'impuissance qu'il lisait dans les yeux de son ami. Sa voix démontrait qu'il était stressé, et si quelque chose pouvait effrayer le dieu du tonnerre, le chevalier avait de quoi s'inquiéter aussi...

- Tu dois rentrer au palais ! Maintenant ! ordonna Thor.

- Quoi ?

- C'est (T/p)... Elle est en train d'accoucher ! 

- Quoi ?! répéta-t-il, paniqué.

Soudain, il était plus désemparé que Thor. Sa bouche s'ouvrit, et il se mit à faire les cent pas alors que les combats continuaient. Inspirer, expirer... Il allait être père maintenant ?! Le dieu le saisit par le bras, et lui parla d'un ton qui se voulait serein, mais que Fandral reçut de plein fouet :

- Quand je suis parti, elle était presque au bout du travail... Elle te réclame, elle ne voulait pas te déranger mais... Il faut que tu rentres mon ami.

- Elle ne voulait pas... répéta-t-il. Mais quelle tête de mule ! 

Il se passa une main sur le visage, et saisit la main de Thor fermement.

- Ramène-moi.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Thor les projeta tous les deux dans le ciel, et ils furent tirés jusqu'au palais d'Asgard par Mjolnir.

Le trajet parut bien court à Fandral, qui eut l'impression de sentir ses jambes se dérober sous lui quand ils atterrirent sur la terrasse de ses appartements. Il jetait un regard perdu sur les rideaux qui voletaient grâce à la brise, lui masquant l'intérieur de la chambre. Son ami lui tapota le dos maladroitement, avant de s'enfuir presque aussi vite qu'ils étaient arrivés.

Fandral retint sa respiration quand il entendit un cri. Un cri aigu, cristallin, un cri plein de vie et merveilleux. Et alors qu'il pensait avoir entendu le plus beau son du monde, un rire vint se mêler à ce cri. Un rire qu'il connaissait par cœur, pour l'avoir provoqué des centaines de fois...

Il écarta le voile qui lui masquait leur chambre lentement, n'osant pas vraiment y croire. Et à l'instant où il posa ses yeux sur eux, il sut que son monde venait de prendre tout son sens.

(T/p) l'accueillit avec le sourire le plus éclatant qu'il ait jamais vu. Elle reporta ensuite son attention sur la petite chose qui gigotait dans ses bras, riant à la moindre de ses mimiques. Le bébé avait capturé le petit doigt de la nouvelle mère, dont le cœur était définitivement volé. Fandral s'avança doucement jusqu'au grand lit, où il s'assit avec précaution. 

Ses yeux étaient rivés sur son enfant. (T/p) sourit, parce qu'elle savait ce qu'il se passait en lui. Toutes les questions qu'il s'était posé, toutes les inquiétudes qu'il avait eu... Venaient de disparaître comme par magie. La réponse qu'il cherchait si ardemment se trouvait juste là... Et elle avait de petites mains potelées, des joues roses et des yeux adorables.

Il sourit, et (T/p) essuya du bout des doigts les larmes qu'il ne sentait pas couler. Il se pencha vers sa femme et l'embrassa, lentement, tendrement, détachant à peine leurs visages pour lui souffler :

 - Si tu savais à quel point je t'aime...

- Et moi donc, murmura-t-elle, attendrie.

Fandral vint s'allonger près d'elle, et tous deux rivèrent leurs regards sur ce qui était devenu le centre de leur univers. Ce petit bout de chou ne le savait pas encore, mais ses parents feraient de leur mieux pour l'éduquer, le rendre heureux, passer du temps ensemble. En attendant, il serait aimé de la plus belle des façons, sans retenue et inconditionnellement.

Le chevalier caressa son visage d'ange, et embrassa sa femme sur le front. Finalement, ils avaient valu le coup, tous ces mois d'attente...

- Mon amour...

- Mmh ? sourit (T/p).

- Quand tu veux pour un deuxième, souffla-t-il avec fierté.

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