Iron Man / Tony Stark

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Tony savait que la vie de héros n'était pas sans risques, et il l'avait accepté. Il se mettait sans cesse en péril, mais tant que cela pouvait aider les autres il pensait que le jeu en valait la chandelle. Mais Pepper Potts, sa secrétaire à qui il vouait une affection bien particulière, ne voyait pas les choses du même œil. Elle lui reprochais ses prises de risques, son insouciance perpétuelle face au danger. 

Et cette fois, il avait merdé en beauté.

La dernière mission d'Iron Man avait non seulement échoué, mais elle avait en plus faillit lui coûter la vie. Sans l'intervention expresse de Rhodey, Tony Stark serait mort. À présent de retour dans son laboratoire, il avait retiré son armure et tentait de soigner ses plaies. L'idée d'avoir échappé de peu à la mort le hantait.

Mourir... Peut-être cela aurait-il été préférable pour lui finalement... Il savait que les représailles de celle qu'il convoitait seraient dures, larmoyantes et plus pénibles à affronter que n'importe quel ennemi. Il risquait de perdre bien plus que ce qu'un héros mettait en jeu dans un combat cette fois.

- Tu te moques de moi ! avait hurlé Pepper. Tu m'avais promis d'arrêter ! De ne plus enfiler cette maudite armure ! TU ME L'AVAIS PROMIS, TONY !

- Pepper, je te jure que... commença-t-il en soupirant.

- Non, tonna-t-elle dévastée. C'est terminé. 

Tony leva les yeux, pressentant que la suite n'allait pas lui plaire. La jeune femme essuya ses larmes et tenta de maîtriser sa voix en déclarant :

- Je ne veux plus de tout ça Tony. Je ne peux pas t'attendre indéfiniment, sans savoir si tu est vivant ou mort... Je ne peux plus supporter ça ! Si tu es incapable de raccrocher, alors je vais devoir le faire. 

Il amorça un geste pour se lever, mais cela provoqua une douleur insoutenable dans tout son corps. Immobile et impuissant, il la vit quitter la pièce sur ces mots :

- C'est fini entre nous, Tony.

La porte avait claqué derrière elle dans un silence glaçant, tandis que Tony Stark avait senti le monde s'effondrer autour de lui.


Cependant, il avait fallut se reprendre. Un playboy milliardaire philanthrope ne pouvait se laisser aller plus d'une semaine sans qu'on ne le tire de son désespoir. Happy s'était chargé de le réveiller, à coups de menaces et d'humour noir comme à son habitude. 

Le forçant à reprendre vie, Happy en profita pour le forcer à reprendre le travail. Il le mit au courant des dernières nouvelles, se chargea de la direction des entreprises Stark et des Avengers, puis il lui présenta sa nouvelle secrétaire attitrée : (t/p) (t/n). 

Tony jeta un bref coup d'œil à la jolie jeune femme, mais il ne fit aucun commentaire. Le remplacement de Pepper par une inconnue lui était plus douloureux qu'il ne l'aurait pensé. Il l'ignora toute la journée durant, mais elle ne se sentit pas intimidée pour autant. Happy l'avait prévenue du caractère difficile du héros, et (t/p) n'était pas du genre à se laisser abattre ou marcher sur les pieds inutilement. Tout se passa plutôt bien durant un temps...

Mais ce fut après le départ de Happy qu'il se conduisit comme un crétin de première en passant ses nerfs sur sa nouvelle employée . 

- Eh, vous-là, l'appela Tony sans lever des yeux de ses inventions.

- Oui, monsieur Stark ? s'avança (t/p). 

- Apportez-moi un sandwich. Maintenant.

Retenant ses documents contre elle, sa secrétaire prit une grande inspiration afin de rester cordiale :

- Bien monsieur. Cependant, vous devrez remplir ces papiers après.

- Je n'en ai pas envie, plus tard, fit-il sans daigner la regarder.

- Non, monsieur Stark, vous devez le faire aujourd'hui, insista-t-elle sans se démonter. Ce sont d'importants contrats concernant l'exportation de vos usines à travers les Etats-Unis, cela ne peut pas attendre.

Tony poussa un soupir peu avenant, et roula des yeux à la manière d'un adolescent insolent. Même si ce geste exaspéra (t/p), elle fit preuve de patience encore un instant, histoire de lui laisser une chance de se conduire convenablement.

- Bon, écoutez miss-agenda, commença-t-il en retouchant ses armes. Je n'ai aucune envie de signer ces fichus documents, et jusqu'à preuve du contraire, c'est moi le patron ici. Donc vous allez cesser de me prendre la tête là-dessus, m'apporter un sandwich et retourner bien sagement à votre vie insignifiante, ok ?

D'un geste sec, la jeune femme plaqua ses contrats sur son plan de travail, faisant sursauter le milliardaire. Pour la première fois, il sembla surpris de sa réaction et stoppa ses bidouillages pour la regarder véritablement.

- C'est bon, vous avez terminé votre petite crise existentielle de génie-mal-aimé-insupportable ? demanda-t-elle énergiquement. 

- Qu'est-ce que...

Tony n'eut pas le loisir de se ressaisir : elle le coupa aussitôt, et il n'osa l'interrompre. Bousculé, il ne dévia pas de ces beaux yeux intransigeants tandis qu'elle le remettait à sa place avec un cran qu'il apprécia secrètement.

- Sachez, monsieur Stark, que je n'ai pas accepté cet emploi pour servir de baby-sitter, continua-t-elle sans se démonter. Que vous m'ignoriez, m'ennuyiez ou me rendiez folle, passe encore tant que vous faites le minimum requis pour que je puisse boucler mon travail. Peu m'importe que vous soyez de mauvaise humeur, je ne suis pas votre bouc émissaire. Je me fiche que vous soyez Tony Stark, Iron Man ou simplement un homme comme les autres : vous comme moi avons des devoirs, et il serait peut-être temps que vous le réalisiez et cessiez de les fuir bêtement. 

- Je vois, répondit-il en croisant les bras.

Il se tint droit, face à elle, et pour une fois ne dévia pas le regard. Il admettait s'être comporté comme un idiot, mais plus encore il admirait le caractère bien trempé de cette jolie demoiselle. 

- Votre nom c'est (t/p), n'est-ce pas ?

 Elle esquissa un sourire satisfait.

- Oui, monsieur. Alors, maintenant que nous avons mis les choses au clair, peut-être pourrions nous commencer à travailler ? suggéra-t-elle.

- C'est une proposition intéressante... 

- Quels sont vos compromis ? soupira-t-elle en le voyant simuler une réflexion.

- Où est mon sandwich ? 

(t/p) retint un sourire franc

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(t/p) retint un sourire franc. Il ne lâchait décidément pas l'affaire... mais bon, s'ils pouvaient s'entendre ainsi, pourquoi pas ?

- Vous avez intérêt à avoir lu et signé tout cela quand je reviendrai, l'avertit-elle en quittant calmement la pièce.

Tony passa sa main sur sa barbe mal rasée, pensif. Il s'empara d'un stylo et joua un instant avec, puis commença à lire attentivement tous ces papiers barbants.

Inconsciemment, il esquissa un rictus : la porte était restée entrouverte, et cette fois il ferait attention à ce qu'elle ne se ferme pas.

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