« Avengers... Assemble »
À toi qui lis cette intro, j'espère que tu vas bien ^^ Assieds-toi, détends-toi et laisse-moi te distraire !
Voici un recueil d'Imagifs du MCU ! Je pense que vous connaissez le principe... Des histoires personnalisées où vou...
Assises l'une en face de l'autre, les deux jeunes femmes se regardaient avec une franche malice.
- Alors ! à quoi veux-tu jouer aujourd'hui ?
- Au Monopoly, sourit (T/p). Je vais te ruiner !
- Comme tu m'as battue au quizz hier ? fit Shuri sarcastiquement.
- Ce n'était pas fair-play, tu as un QI trop élevé ! Au moins, là, on est à bases égales.
- Je vais quand même gagner ! chantonna-t-elle.
- Tu devras implorer ma pitié, jura l'héroïne.
Elle ôta un éclat de rire à la princesse, et la partie commença. Heureusement que Shuri venait de temps en temps égayer les journées de (T/p)... Entre quelques achats fructueux et de discrets coups bas, elle songea à quel point cette attente interminable n'aurait pu être supportable sans son amitié.
Cela faisait des mois que Bucky était cryogénisé au Wakanda, et si Steve Rogers n'avait pas insisté auprès du roi, elle n'aurait jamais pu l'attendre ici. Elle ne gênait personne, et apportait son aide dès qu'on le lui demandait... Mais les journées étaient horriblement longues, et les nuit glaçantes de solitude.
Elle ne s'habituait toujours pas à observer son visage à travers la vitre recouverte de givre, immobile. La jeune femme venait le voir tous les jours, restant des heures assise près de lui en silence. Les médecins lui assuraient que leur travail avançait, elle les croyait. Mais savoir que l'homme qu'elle aimait était inatteignable dans sa forteresse de glace, cela la brisait de l'intérieur.
Cela avait été son choix. Il avait voulu s'enfermer, se congeler pour ne plus jamais être forcé de faire du mal. Il s'était sacrifié pour ceux qu'il aimait, avait renoncé à des mois de vie qui allaient peut-être devenir des années... Afin que tous reconnaissent qu'il n'avait rien d'un monstre. Bucky voulait que sa conscience soit lavée des meurtres qu'il avait été obligé de commettre, il voulait que son cœur se repose et renaisse. Et elle respectait ses choix, son courage.
Mais l'amour qu'elle lui portait ne lui donnait envie que d'une chose : se lover dans ses bras, et ressentir son corps lui transmettre la chaleur qui lui manquait tant.
- Bienvenue chez moi ! Tu me dois deux mille trois cent dollars, fit Shuri.
Le nombre ramena (T/p) à la réalité, et elle tiqua devant sa maigre liasse de billets. Elle était définitivement en train de perdre...
- Toi et ta chance, je vous hais, bougonna-t-elle en comptant la somme.
- Ma sœur est une très mauvaise perdante, c'est gentil de la laisser gagner.
Les deux amies relevèrent la tête, et furent surprises de voir le roi T'Challa s'avancer. (T/p) inclina la tête respectueusement, mais Shuri se leva avec une indignation mêlée d'amusement :
- Je ne suis pas une mauvaise joueuse !
- Tu n'aimes pas perdre, la taquina-t-il. Je me souviens de crises de larmes monstrueuses...
- Encore un mot et je balance la vidéo d'essai du costume !
Ils échangèrent un regard plein d'amusement, et (T/p) devina combien leur fraternité leur était précieuse. Elle pensait qu'il venait pour parler à sa sœur, mais quand T'Challa se tourna finalement vers elle l'héroïne eut un mouvement de surprise. Son visage se fit plus grave, mais une lueur compréhensive continuait de briller dans ses yeux :
- Je venais vous informer d'une bonne nouvelle.
- C'est-à-dire ? se redressa-t-elle.
- Le Loup Blanc est réveillé. Il vous attend.
(T/p) sembla tout d'abord désarçonnée par ces mots, qu'elle rêvait d'entendre depuis si longtemps qu'ils lui semblaient irréels. Puis, elle constata le rictus du roi et l'air joyeux de Shuri, et soudain elle réalisa.
Bucky.
Elle se leva d'un bond, et se mit à courir dans les couloirs du palais à toute vitesse. Ses pensées étaient embrouillées, son cœur battait à toute allure et les larmes menaçaient de s'échapper de ses yeux... Mais elle s'en moquait bien. Il était revenu à lui, c'était tout ce qui importait !
La jeune femme parvint au département scientifique sans tarder, et ne freina qu'à cause de la masse de médecins rassemblés autour de quelqu'un. Le souffle court, elle les vit s'écarter lentement devant elle alors qu'elle marchait avec plus de réserve. Ses yeux étaient rivés sur l'homme assis en face d'elle, silencieux et... chaleureux.
- Bucky... souffla-t-elle, trop émue pour articler autre chose.
Il lui sourit, et ce simple signe de vie la fit presque trembler. Il ouvrit son bras vers elle en une invitation aisément décryptable, et (T/p) fondit sur lui aussitôt. Elle l'enlaça de toutes ses forces, le visage enfoui dans ses longs cheveux bruns, la gorge trop nouée pour parler. Elle ressentait enfin sa chaleur, sa respiration, son odeur... Elle étouffa un sanglot alors qu'il lui caressait le dos doucement, avec émotion.
- Tu es restée, murmura-t-il finalement.
Bucky sentit son cœur l'oppresser étrangement, et lui-même sembla aux bord des larmes. Il remonta sa main jusqu'au visage de sa bien-aimée, frôla du bout des doigts ses traits familiers. Dans la glace et le sommeil, il n'avait rien ressenti... Mais il était certain d'avoir rêvé d'elle.
- Tu m'as manqué... Tu m'as beaucoup trop manqué, dit-elle avec difficulté.
Elle s'écarta juste assez pour le regarder, pour elle aussi caresser ce visage qui l'avait hanté depuis des mois. Bucky esquissa un sourire, et elle fut frappée par le soulagement qui brillait dans ses yeux. Par la joie de vivre qu'il n'avait plus peur de cacher, par l'amour tendre qu'elle y lisait.
- Comment te sens-tu ? demanda (T/p).
Il lui sourit, et déclara avec un bonheur non-dissimulé :
- Prêt à vivre.
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Elle laissa une larme couler sur sa joue, émue par ces mots qu'il n'avait jamais exprimé.
Il ferma les yeux quand elle pressa ses lèvres contre les siennes. Leurs bouches se séparèrent doucement, mais ne tardèrent pas à se retrouver. Ils avaient du temps à rattraper, et rien ne leur paraissait mieux pour l'instant que s'embrasser et se redécouvrir. Bucky riva fermement sa main au cou de (T/p), qui passa une main dans ses cheveux sans cesser de l'embrasser. Leurs baisers n'avaient plus ce goût désespéré, cette peur du lendemain qui les rendait si déchirants. Ils avaient maintenant goût d'espoir, de passion qui ne se laisserait plus refroidir par quiconque.
Les lèvres de Bucky déposèrent un dernier baiser sur celles de sa compagne, et ils rouvrirent les yeux doucement. Ses yeux clairs rayonnaient, et elle se sentit frémir quand il suggéra d'une voix suave :
- Vis avec moi (T/p)...
- Tu veux dire...
- Habitons ensemble. Toi et moi...
Son assurance la fit fondre, et elle se lova contre lui en le serrant fort. Il sourit, et l'enlaça en retour alors qu'elle murmurait finalement :
