« Avengers... Assemble »
À toi qui lis cette intro, j'espère que tu vas bien ^^ Assieds-toi, détends-toi et laisse-moi te distraire !
Voici un recueil d'Imagifs du MCU ! Je pense que vous connaissez le principe... Des histoires personnalisées où vou...
Le ton sec et le regard noir de la médecin ne firent pas grande impression aux molosses d'HYDRA, néanmoins ils obtempérèrent. Après tout, ils avaient reçu l'ordre d'amener le blessé jusqu'à elle et de revenir le chercher plus tard. (T/p) ferma rudement la porte de sa salle de consultation derrière eux, jurant entre ses dents.
Mais son attention se reporta bien vite sur l'homme inanimé qu'on venait de lui confier, sur son esprit agité et ses plaies sanguinolentes. Elle sentit la colère lui oppresser la poitrine et les larmes lui monter aux yeux, mais elle ne craqua pas. Elle laissa son professionnalisme prendre le dessus sur ses émotions et commença à le soigner, prenant toutes les précautions du monde pour alléger ses souffrances.
(T/p) écarta les mèches brunes qui barraient le visage du Soldat de l'Hiver, attristée de le voir revenir vers elle en si mauvais état. Elle frôla sa peau meurtrie du bout des doigts, nettoya le sang comme elle aurait chassé un mauvais rêve. Elle appliqua baumes et tendresse sur ses bleus, sutura les blessures profondes avec dévotion. La jeune femme s'éloigna brièvement de lui pour nettoyer son matériel et jeter les tissus ensanglantés, s'obligea à noter quelques mots dans son dossier médical.
Dans son dos Bucky grogna, signe qu'il reprenait doucement conscience. Elle revint aussitôt à ses côtés, posa sa main sur la sienne avec sollicitude.
- Vas-y doucement, lui conseilla-t-elle.
Le son de sa voix, doux et rassurant, parvint au soldat comme au travers d'un rêve lointain. Il ouvrit les yeux difficilement, sa respiration devint plus saccadée. Ses sens lui revenaient, et la douleur avec. Son corps le meurtrissait de partout, son bras de métal l'élançait avec violence. Les batailles, les cris, le sang se rappelaient à lui dans une intensité brutale qui le fit gémir. Mais il se força à se concentrer sur la main qui le retenait dans cette pièce, il s'obligea à rencontrer ces orbes tendres et attentionnés.
- Hey...
Elle l'aida à se redresser en douceur, lui qui aurait pu la broyer de sa main. Il n'avait jamais compris comment elle avait pu s'attacher à lui, cette machine de guerre qu'HYDRA tuait à petit feu... Mais il n'avait jamais cherché à repousser cet amour dont il avait désespérément besoin.
- Comment tu sens-tu ? lui demanda-t-elle.
- Comme un monstre.
(T/p) sentit une boule enserrer sa gorge, comme à chaque fois qu'il prononçait ce mot pour se décrire. Elle passa une main douce sur son visage, le faisant tressaillir.
- Bucky, tu n'es pas un monstre. Tu es tellement plus que ce qu'ils essaient de faire de toi.
- C'est de plus en plus dur à chaque fois...
- Ils ne pourront jamais te contrôler, pas entièrement, lui souffla-t-elle. Tu es trop fort pour eux.
- Ils vont continuer jusqu'à ce qu'ils y parviennent.
- Et je continuerai à te soigner, à t'aider...
Il leva ses yeux clairs sur elle, la priant presque de lui en faire la promesse.
- Je serai toujours là Bucky, lui assura (T/p).
Il l'attira à lui dans le silence du petit cabinet, l'enlaça en enfouissant son visage dans son cou. Il la sentit frissonner à son toucher, ce qui le fit presque sourire : voilà bien longtemps qu'il n'avait pas tenu une femme dans ses bras... Mais malgré sa mémoire disloquée, Bucky sentait que c'était la première fois qu'il s'était autant attaché à l'entre d'entre elles. Il en avait la certitude : il n'y avait jamais eu personne comme (T/p) dans sa vie d'avant. Il la serra contre lui comme s'il craignait de la briser, et elle lui rendit son étreinte avec amour.
- Tu me rends meilleur, lui murmura-t-il.
- Je t'aime, répondit-elle simplement.
Son cœur fit un bond, et elle le sentit accélérer ses battements contre sa cage thoracique. À chacun de ses réveils, c'était comme si elle le lui disait pour la première fois. Il aimait cette sensation de chaleur qui se répandait en lui à ces mots, il aimait la rougeur qui passait sur les joues de la jeune femme quand il la transperçait de ses yeux meurtris.
- Redis-le moi, fit-il d'une voix rauque.
Elle rit tout bas, et ce simple son l'éloigna davantage de sa vie cauchemardesque. (T/p) caressa sa joue piquante, il esquissa un léger sourire en savourant son toucher aussi léger qu'une plume.
- Je t'aime, répéta-t-elle.
Il posa ses lèvres sur les siennes lentement, scellant ces mots qui sonnaient comme une promesse merveilleuse. Elle parvenait à le réconforter d'un rien, réussissait à le faire se sentir humain. Et pour lui qui avait tant souffert, ces simples paroles rallumaient une flamme d'espoir d'une vie meilleure. Il huma son odeur familière, la suppliant de rester contre lui en renouvelant son étreinte :
- Reste avec moi... Reste, je t'en prie.
(T/p) sourit doucement, peinée qu'il ne s'en rende pas compte. Ils étaient seuls contre le reste du monde, seuls avec leur souffrance et leurs mains imbibées d'horreurs... Mais elle n'aurait voulu se trouver ailleurs pour rien au monde. Elle posa son front contre le sien, lui faisant une promesse qu'elle s'appliquait à réitérer constamment.
- Toujours.
Il n'eut pas le temps de lui répondre : la porte s'ouvrit violemment, les tirant de leur moment de quiétude dans un claquement terrible. Les gardes étaient revenus, et leurs visages placides ainsi que leurs armes chargées ne laissaient guère place à l'imagination.
- C'est l'heure.
- Non. Non ! protesta-t-elle.
Mais elle ne put rien faire : ils lui arrachèrent son amant des bras, et Bucky ne résista pas à leurs poignes brutales. Ses yeux redevinrent tristes, son sourire s'effaça alors qu'on le tirait hors de la salle sans ménagement. Il savait où ils l'emmenaient. (T/p) se précipita à leur suite, mais on la bloqua contre le mur avant qu'elle ne puisse les empêcher de lui faire du mal.
Encore. Encore, encore et encore.
Il vit ses yeux s'emplir de larmes alors qu'on l'asseyait de force dans ce fauteuil de torture. Il savait ce qui l'attendait, il en était terrifié de l'intérieur. Mais il se souvenait de ses paroles, ces mots qu'elle n'avait eu de cesse de lui répéter à chaque fois qu'ils étaient ensemble. Il resta impassible, ancrant son regard dans le sien pour y trouver de la force, de l'espoir.
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Tu n'es pas un monstre.
Je t'aime.
Toujours.
Ces mots restaient gravés en lui, quoi qu'HYDRA tente de lui implanter dans le crâne. Il avait beau tuer, massacrer... Elle parvenait à effacer ces longs cauchemars de son esprit rien qu'en le regardant. Alors qu'on l'attachait, Bucky ne voyait plus qu'elle. Et quand il ferma les yeux, il n'eut presque plus peur de la torture...
