Imagifs MARVEL

◇ Martin Freeman

Oui oui, il fait bien partie des acteurs du MCU ! Petit rappel : il incarne Everett Ross dans Civil War et Black Panther ;) Et bon, je ne pouvais tout simplement pas résister à l'envie d'écrire sur lui... Bonne lecture !

- Chérie ?

(T/p) releva un instant les yeux de son ordinateur, les mains en suspend au dessus du clavier. Elle était en pleine rédaction, et on pouvait dire que l'intervention de son mari la coupait dans son élan.

- Oui ? répondit-elle un peu frustrée.

Martin débarqua dans le salon peu de temps après. Il la vit attablée et les cheveux relevés en un chignon lâche, signe qu'elle travaillait depuis un moment. Cela faisait des jours qu'il la voyait assise là, toujours avec la même concentration et visiblement la même peine à avancer. Il adorait la voir en plein travail, mais elle lui manquait tout de même... Ils ne s'étaient guère parlé depuis qu'elle s'était mise à écrire coûte que coûte, et il en fallait peu pour qu'elle renonce à dormir près de lui pour continuer à travailler.

L'acteur savait ce qu'était la pression, l'acharnement. Il s'était lui-même confronté à cela bien des fois. Et il se souvenait que dans ces moments là, c'était elle qui venait le tirer du gouffre. Par la force généralement. Mais (T/p) parvenait toujours à le rassurer, le calmer et à lui rendre son énergie et son sourire. Alors pour une fois que les rôles étaient inversés, il avait choisi d'agir à son tour et de la libérer du monstre du travail !

Visiblement, elle était bloquée sur sa rédaction et la colère, ajoutée à son épuisement, ne tarderait pas à éclater. Une moue mi-moqueuse mi-contrite se dessina sur son visage, mais il choisit de poursuivre son interruption :

- Tu sais que je t'aime... Mais franchement, les restes de céréales dans l'évier, c'est immonde ! râla-t-il adossé au mur.

(T/p) haussa les sourcils, le fixant avec stupéfaction.

- Attends... T'es sérieux là ? 

- Absolument, confirma-t-il avec un demi-sourire.

- Martin... grogna-t-elle en tâchant de réprimer sa fatigue. Je suis en retard sur mes délais, l'éditeur me harcèle pour que je boucle ce fichu bouquin, je ne mange rien d'autre que du surgelé et me dope à la caféine depuis une semaine... Alors franchement, j'en ai rien à faire de l'évier !

- Je le vois bien figure-toi, poursuivit-il en s'approchant. Mais ça suffit maintenant chérie. Tu laisses tes affaires traîner partout, tu ne t'es pas douchée depuis deux jours et c'est à peine si tu t'autorise à respirer ! 

- Je rangerai plus tard, je n'ai pas le temps ! s'exclama-t-elle soudain, à bout de nerfs. Laisse-moi bosser, merde ! Tu ne comprends pas, si je ne finis pas d'écrire ça aujourd'hui je...

- Tu quoi ? l'interrompit-il. Tu vas te faire incendier par l'éditeur ? Qu'est-ce qu'on en a à faire de lui, c'est ton livre (T/p) ! C'est toi qui tiens les rênes ! Tu as peur de perdre le fil de l'histoire ? Ça ne risque pas, ton plan est rédigé et tu as tellement d'imagination que tu serais capable d'écrire les meilleurs bouleversements de cinquante façons différentes ! Tu crains que le lectorat ne l'aime pas ? C'est absolument impossible, tu as une plume merveilleuse et ce bouquin est un putain de chef-d'oeuvre... 

Tout en parlant, il s'était penché au-dessus de la table et rabattit brusquement l'écran d'ordinateur, coupant court à son travail acharné définitivement. (T/p) écarquilla les yeux, mais elle ne dit rien. Enfin reconnectée à la réalité, elle baissa les yeux sur ses mains tremblantes et lâcha un long soupir.

- Ma chérie... Te tuer à la tâche n'arrangera rien, reprit Martin en s'asseyant à côté d'elle. Fais une pause, c'est nécessaire et non-négociable. Et regarde-moi... Je m'ennuie sans toi ! C'est à peine si tu m'as adressé la parole en sept jours... 

Elle leva les yeux sur lui, honteuse et assaillie de fatigue. Elle savait qu'il avait raison.

- Je suis désolée... Je n'aurais pas dû te parler comme ça, souffla-t-elle. Pardon, pardon... Je n'en peux plus. Tu as raison... Je vais arrêter pour le moment. Pardon Martin...

À l'entente de ces mots, il esquissa un léger sourire. Victoire !

Elle enfouit sa tête dans son cou tandis qu'il l'enlaçait avec force. Dans ses bras pleins de chaleur et de réconfort, (T/p) respirait plus librement. Il embrassa son front tendrement, en soufflant simplement :

- Dure dure la vie d'artiste... Ne t'en fais pas, c'est déjà oublié. Je t'aime, tu le sais ça ?

- Oui... murmura-t-elle. Moi aussi je t'aime...

Elle se lova contre lui, en quête de repos et d'amour. Il sourit en lui caressant le dos paisiblement, puis la transporta jusqu'au canapé en la portant dans ses bras. Là, il l'allongea pour une sieste bien méritée et resta près d'elle tranquillement tandis qu'elle s'abandonnait au sommeil.

Mais il sembla à la jeune femme entendre quelques mots avant de s'endormir... Quelque chose qui ressemblait à... :

- Bon, mais après on va prendre un bain... Ce ne sera pas du luxe !