Imagifs MARVEL

◇ Chris Evans

I fell back under your spell.

Quelle merveilleuse idée que d'avoir pris des vacances en Louisiane... La Nouvelle-Orléans respirait la joie de vivre et le jazz, elle avait ensorcelé Chris et (T/p) par son magnétisme unique au monde. Après quelques heures de croisière sur un bateau à vapeur, ils étaient parvenus dans un petit hameau perdu qui les avait envoûté immédiatement. Le village dans lequel ils se reposaient était typique de la région, avec sa nature verdoyante et ses habitants conviviaux. Le soleil caressait tranquillement les murs de leur petit bungalow, flegmatique et chaleureux. Dans l'air résonnait perpétuellement un air de guitare, et le couple se laissa entraîner par la joie languissante qui planait ici.

Ils ne s'étaient pas attendus à tomber aussi vite sous le charme de ce petit coin de paradis... 

Leur bungalow de bois et de plâtre blanc leur offrait quiétude et intimité. Chaque matin, ils se réveillaient en marchant pieds nus dans le sable, observant le calme Mississippi qui s'étalait devant eux. Ils avaient vadrouillé sur les sentiers main dans la main, s'étaient embrassés sur un petit ponton en bordure du bayou. Ce genre d'expérience faisait la saveur de leur voyage en amoureux... 

Et pourtant, malgré leur statut de touristes de passage, Chris et (T/p) s'étaient tout de suite fait happer par leurs voisins et les foyers alentours. Cela s'était fait subitement, naturellement, et les avait marqué au plus profond d'eux.

À leur plus grande surprise et pour leur plus grand plaisir, ils furent conviés à des soirées pleines de rires et de chaleur, découvrant la culture locale de la plus belle des manières. Ils se retrouvèrent assis en tailleurs autour d'un large feu de camp, à partager les repas de ces gens généreux et captivants. (T/p) applaudissait en rythme avec les chants des enfants, son compagnon admirait son sourire émerveillé et se laissait emporter à son tour. Des notes d'harmonica avaient surgi de nulle part, et la jeune femme se vit entrainée par une ronde de danseurs de tous âges en riant. 

Chris l'avait observée avec tendresse jusqu'à ce qu'elle vienne le tirer par la main, et à son tour il se laissa emporter par l'ambiance festive et bienveillante. L'éclairage tamisé des lanternes caressait leurs peaux, leurs mains s'attachaient alors qu'ils dansaient ensemble sous les cris joyeux de leurs hôtes. Cela avait été féérique, inoubliable. La Louisiane leur avait ouvert les bras sans hésiter. Ils avaient l'impression de faire partie d'une grande famille qui mêlait ethnies, gaité et âges sans distinction aucune.

Les clameurs de la nuit ne s'étaient éteintes qu'aux premières lueurs de l'aube, quand les braises rougeoyaient d'un air enjôleur et que les enfants s'étaient endormis après avoir tant ri. La fête avait émerveillé et épuisé (T/p) et Chris, ils avaient passé la nuit à écouter les histoires locales et tournoyer avec leurs voisins sans voir les heures défiler. Quand ils retournèrent à leur bungalow, leur lit les accueillit à bras ouvert et leur offrit quelques heures de sommeil réparatrices.

La jeune femme se réveilla en fin de matinée, avec le clapotis charmeur du fleuve et sa flore vivace. (T/p) sentait un sourire planer sur ses lèvres quand les souvenirs de leur soirée fantastique lui revinrent. Ç'avait vraiment été magique...

Les rayons du soleil plongeaient leur petit refuge dans une sorte de torpeur bienveillante. Elle s'étira lentement, poussa un soupir bienheureux en ouvrant enfin les yeux. Elle remarqua l'absence de Chris dans leurs draps et le rideau de leur chambre tiré, ce qui la poussa à se lever à son tour. Elle enfila sa robe blanche de la veille, simple mais revigorante. Ses pieds nus sur le plancher ne firent aucun bruit, et elle trouva la petite pièce de vie ensoleillée mais vide. 

Alors (T/p) passa à l'extérieur, sentit le sable se glisser malicieusement entre ses orteils et son cœur dériver à la vue de son homme. Il l'accueillit d'un rictus, portant sa tasse à ses lèvres tandis qu'elle le rejoignait tranquillement.

- Bien dormi ?

(T/p) vint passer ses bras autour de son cou, lui volant un baiser pour bien commencer la journée. 

- Bonjour toi.

Il lui sourit, lui rendit son étreinte en se laissant alanguir par cette sensation de bonheur. Depuis leur arrivée ici ils avaient l'impression d'être emplis de candeur, de douceur, d'être bercés par le rythme du fleuve. Tantôt explosif tantôt enjôleur, il s'exprimait différemment suivant la lumière des flammes ou celle du soleil. Mais il envoûtait ceux qui l'approchaient, mystérieux et vénérable.

Le couple avait posé ses regards sur ce courant capricieux, magnétique. La main de Chris reposait dans le bas du dos de sa compagne, qui ne pouvait empêcher ses pensées de vagabonder.

- Hier soir... C'était comme un rêve, sourit (T/p).

Il acquiesça en caressant sa peau nue, se rappelant à quel point cette robe blanche l'avait ensorcelé durant la nuit. Lui aussi garderait un souvenir inoubliable de cette soirée...

- Je suis retombé sous ton charme, souffla-t-il en souriant.

Elle laissa échapper un rire, qui se changea en doux baiser lorsqu'il voulu appuyer ses propos.

Peut-être était-ce ce cadre si particulier, si beau et relaxant... Mais il avait l'impression de redécouvrir les facettes de (T/p) et s'en trouvait davantage fasciné. Quand son rire s'était mêlé à la musique entraînante, il avait eu envie de la voir tournoyer encore et encore à son bras, que cet instant n'ait jamais de fin. Lors de leurs balades, ses mains et ses mots doux étaient parvenus à le séduire comme leur de leur première rencontre. Et quand ils se retrouvaient seuls, dans l'intimité doucereuse de leur bungalow, quand sa main se perdait sur sa joue au rythme de leurs caresses... Il se perdait dans ses yeux, et le temps s'arrêtait. 

Cet endroit lui donnait envie de lézarder au soleil avec elle, jusqu'à ce que l'amour les réveille. Ne rien faire d'autre que vivre l'instant présent, se laisser aller à la quiétude et la douceur... Il l'embrassa lentement, au bord du fleuve, serra contre lui son corps familier en laissant à son tour son cœur dériver. Ici tout était si beau... Chris sourit, murmurant contre elle quelques mots qui la firent chavirer :

- Je veux m'oublier dans tes bras.