Chapitre [116] 🔞

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La nuit était tombée sur Paris depuis quelques heures déjà.

Napoléon referma bien la porte à clé et se tourna vers le général qui était assis sur un canapé, à moitié dévêtu et qui se léchait les lèvres d'un air provocateur.

Sans attendre plus longtemps, il alla se mettre au-dessus de lui en se dévêtant à son tour.

Junot lui tira les cheveux pour aller l'embrasser à pleine bouche.

Il colla son corps au sien en laissant vivement ses mains s'y balader, en laissant échapper quelques légers gémissements à travers le jeu de leurs lèvres.

Ils se séparèrent et Junot posa son front contre le sien, le visage rouge.

- Mon général... J... Je vous aime tant..

- Je le sais très bien...

- M'aimez-vous... encore? Comme auparavant...?

- D'après toi..?

Junot s'accrochait à lui.

- Dites-le moi... pitié... je veux l'entendre...

Il sourit et alla lui susurrer à l'oreille :

- Je t'aime~...

Il gémit presque à l'entente de ces mots et le serra le plus fort possible contre lui en cachant sa tête dans son cou.

- Mon amour... mon amour... mon amour...

- Tu es trop... démonstratif...

Comme pour montrer qu'au contraire, il ne l'était pas assez, il alla mettre sa main sur son entrejambe en embrassant son cou.

- Junot... Q... Qu'est ce que tu fabriques..!

Il ne montrait pourtant aucun signe de résistance.

- Hmm... Je ne peux plus me retenir... je ne veux plus non plus...

- B... Bon sang Junot... apprends... à te contrôler...

- Taisez-vous... taisez-vous.. répéta-t-il en suçant sa peau. Arrêtez... arrêtez d'être aussi irrésistible ou mon cœur va exploser...

- Haa.. parce que tu crois... que je cherche à l'être...

- Je n'en sais rien... mais c'est beaucoup trop pour mon pauvre cœur...

- J... Junot... on va... nous entendre...

- Peu importe, embrassez-moi...

Il n'attendit pas et alla encore une fois sceller leurs lèvres en prenant sa main dans la sienne, tout en lui retirant sa chemise de son autre main.

- ...Je vous aime...

- Cesse... de le répéter...

- ..je vous adore... je vous admire... je vous adule... Je vous aime... Je vous aime... si seulement vous pouviez mesurer l'immensité de l'affection que je vous porte...

- ...Junot!

Pour une fois, ce n'était pas ses mots qui l'avait fait réagir mais ses mains un peu trop baladeuses qui passaient sous les vêtements.

- Je mourrais pour vous... je souffrirais pour vous... Mon dieu, j'ai tant envie de vous rendre heureux...

- Tu... Tu... haaa.... tu le fais déjà...

- Je veux que vous soyez heureux grâce moi... jusqu'à votre mort...

Il cessa ses gestes, pour le regarder dans les yeux. Le consul, quant à lui, ferma les siens un court instant.

- Bien sûr que je le serai, puisque nous ne nous quitterons jamais.

- Vous ne vous lasserez jamais de moi?

- Ça, non, pour sûr...

- Même si je vous agace, encore et encore?

- Comment cela...? L'interrogea-t-il en lui remettant une mèche blonde derrière l'oreille.

- Comme l'autre jour, avec le rapport de Fouché...

Napoléon rit doucement.

- Comme tu es susceptible, toi aussi. N'écoute pas ce que t'a dit Bourienne. Il était seulement agacé.

- Il s'est moqué de moi... comme Fouché! Lui et ses agents m'ont fait vous transmettre de fausses informations!

- En effet, mais cela ne se reproduira plus. Fouché devait simplement être en colère du fait que je te donne cette position dans son affaire, et voulait rire de toi pour se venger. Tu sais, il est ministre de la Police et il en est fier.

Junot regarda ailleurs, se délectant du massage des mains de son amant sur ses épaules et sa poitrine nues.

- Et puis, râla Junot, j'ai entendu dire que Fouché s'était pris aux jeux de la flagellation, avec une certaine actrice du nom d'Émilie Contat. Lorsque l'on aime à se montrer dans une position aussi humiliante par pur plaisir, l'on s'abstient de se moquer de celle des autres.

- Hm, c'est une belle parole, cependant tu es bien courageux mon Junot, de te moquer de cela, toi qui prendrais volontiers sa place...

- Seulement si ces sévices me sont donnés par vous, mon amour.

Il rit et sourit en coin.

- Assez discuté ; je vais te faire taire. Ou alors tu ouvriras la bouche, mais ce ne sera que pour gémir mon nom.

Il avait finit par lui enlever entièrement sa chemise, et il passait ses mains sur tout son corps tout en couvrant son torse de baisers plus violents les uns que les autres. ses lèvres ne s'arrêtaient pas tandis que ses mains allaient retirer les quelques vêtements restants sur le corps qu'il voulait dévorer.

Les baisers se perdraient entre les griffures et les caresses, et plus aucun des deux ne faisaient attention au monde extérieur.

Ce n'était que le début d'une nuit qui s'avérait intéressante.

Folie rime avec irréfléchiWhere stories live. Discover now