La Lumière d'Asthéa : la Princesse Déchue

Chapitre 14 : Quatrième Partie

Après deux longues semaines de travail acharné, j'ai enfin pu résoudre mon problème technique! Voila comme promis une longue partie ! Bonne lecture !

Choros.

Il avait à peine eu le temps de réagir quand le feu surgit. Il n'y avait aucun doute que quelque chose de grave se passait à l'extérieur et que certaines personnes avaient enduit sa maison d'huile au préalable. Choros jeta un regard à la princesse qui regardait le feu horrifiée par les bouffées de chaleur qui s'en échappait. La chaleur ne mit pas longtemps à s'engouffrer dans la boutique et la princesse vira au rouge cramoisie.

- Il faut sortir, dit-il en essayant en vain d'étouffer les flammes avec un large drap.

La princesse chancelait sur ses pieds, et Kendra se précipita pour l'aider. La chaleur grimpait de seconde en seconde et bientôt même lui, qui était habitué à supporter les grosses canicules des Désert de l'Est, avait comme l'impression que ses os commenceraient à fondre si il restait une minute de plus ici.

Les flammes gagnaient du terrain. La porte d'entrée était prise par les flammes. Il ne restait plus qu'à passer par derrière. C'était le seul moyen. Le pauvre plafond en bois commençait déjà craquer au-dessus de leur tête, et des morceaux de bois enflammés tombaient sur eux. Choros arracha un des rideaux à la fenêtre en s'en servit afin de protéger leurs têtes.

- Attendez... Nos affaires...

- Ce n'est pas important pour l'instant !

Ils avancèrent jusqu'au bureau et Alyssa s'arrêta net.

- Choros... La robe...De Kira ...

Il leva les yeux vers le mannequin que la princesse montrait du doigt. La robe bleue était encore intacte. Il la regarda un instant et puis regarda sa boutique. La boutique de Kira. C'était la preuve de son amour pour elle, et elle était en train de disparaitre. Devait-il au moins emporter cette robe, en souvenir de ces jours heureux ? Il ne voulait pas la laisser. Il ne voulait pas partir... S'il restait ici peut-être qu'il pourrait la rejoindre... Après tout à quoi bon... Il avait déjà pensé plusieurs fois à ça, mais n'avait jamais eu le courage. Cette fois peut-être...

- Alyssa !

Le cri de Kendra lui fit reprendre ses esprits. La princesse était tombée à genou. Ses difficultés à respirer se manifestaient à travers une violente quinte de toux. Choros la souleva et la porta dans ses bras. Il fallait qu'ils sortent. Il avait peut-être perdu son rêve...L'amour de sa vie... Mais elle était arrivée dans cette boutique, lui donnant ainsi une raison de plus de vivre. Son devoir était de sauvé sa reine.

- Kendra passe devant !

La petit hocha la tête et continua à avancer, en dégageant les caisses d'étoffes de toutes sortes qui faisaient obstacle sur leur chemin. Il fallait éviter les planches enflammées. Ils faillirent voire leurs vies être écrasées sous une lourde poutre. A ce rythme tout l'étage finirait sur leur tête. Une fois dans le bureau, Kendra ouvrit la porte. Choros jeta un dernier regard à l'œuvre de sa vie et puis sorti à son tour, la princesse toujours dans ses bras.

Mais ils furent accueillis par une vingtaine de gardes. Choros reconnu l'écusson des soldats du maire. Alors c'était son œuvre ? Il avait finalement réussi à anéantir sa boutique. Choros se doutait bien que cela allait arriver un jour.

- Suivez nous sans faire d'histoires, dit l'un d'une voix grave.

Choros ne savait pas quoi faire. Il n'était pas Kaï qui avait un tempérament de feu et savait se battre. Il avait hérité des gènes du chevalier le plus ardent des huit. Son père lui avait appris à se battre depuis son plus jeune âge et tous les jours, il finissait dans une bagarre qu'il perdait rarement. Mais Kaï n'était pas là. Et ce n'était pas Kendra qui allait pouvoir faire quoi que ce soit face à ces hommes. Les descendants du chevalier de l'espace n'avaient jamais appris à se battre. Ils s'étaient tous reposés sur leur pouvoir. Mais Choros n'avait jamais développé ses pouvoirs, parce qu'il n'avait jamais prévu qu'il en aurait besoin un jour. Quel idiot... Kira le lui avait conseillé plusieurs fois, mais il ne l'avait jamais écoutée.