La Lumière d'Asthéa : la Princesse Déchue

Chapitre 15 : Quatrième Partie

Je m'excuse pour le délais et surtout pour les fautes je n'ai pas eu le temps de vraiment vérifier donc si vous voyez quelque chose qui ne va pas n'hésiter pas à me le faire remarquer, je le corrigerais ! Merci et Bonne lecture

Sverd

Il courait aussi vite qu'il pouvait. L'espace d'un instant il se demanda ce qu'il fuyait ainsi. Mais la réponse revint aussi rapidement que son moment de doute. Il fuyait les Assassins.

Sverd n'en pouvait plus de ces gens. De vraies machines à tuer qui n'avaient rien à voir avec ceux qu'il avait déjà affronter. La première fois qu'ils les avaient attaqués, c'était un soir alors qu'il était de garde. Il s'était assoupi un moment et avait réveillé par le bruit des épées qui s'entrechoquaient. C'était Elléïs et un homme vêtu tout de noir, portant une écharpe épaisse et opaque sur son visage. Deux autres avaient apparus et avec Liam et la magie des autres chevaliers ils avaient pu s'en sortir. Mais Elléïs lui était tombée dessus. Elle était en train de dormir lorsqu'elle avait senti une présence près d'elle. Apparemment l'homme avait réussi à passer devant lui, se diriger vers les couchettes des filles et mettre un couteau sous la gorge d'Alyssa qui dormait profondément à cause du sort de Liam. Elléïs lui avait reproché son manque d'attention et lui-même s'était trouvé pitoyable. Mais Alyssa l'avait défendu prétextant que ce n'était qu'un enfant. Un enfant...

Sverd émit un grognement en repensant à ses mots. Il en avait plus qu'assez d'être traité ainsi. Alyssa n'arrêtait pas de le protéger alors que c'était à lui de le faire. Et il n'était pas un enfant. Enfin plus. Mais comment le leur faire comprendre ? Depuis ce soir-là il s'était évertué à défendre sa masculinité auprès des autres. Il s'était battu férocement contre les Assassins, essayant de les blesser sans les tuer. Alyssa avait ça en horreur. Mais il comprenait pourquoi et, comme tous les autres, s'efforçait de ne pas ôter la vie. Mais malgré tout ça rien n'avait changé. Mia et Kaï continuait à se moquer de lui et Alyssa à le chouchouter comme Kendra. Si au moins il pouvait se débarrassera de sa physionomie d'enfant. Il ne se sentait pas du tout comparable à Kendra. Elle était faible fragile, mais pas inutile il devait le reconnaitre. Enfin c'était avant l'incendie. Depuis elle ne pouvait plus faire grand-chose.

Sverd s'arrêta un moment pour reprendre son souffle. Il n'avait même pas remarqué qu'ils avaient perdus les autres. Il haussa les épaules. Il utiliserait ses sens de chevalier pour les retrouver. Il essaya mais ne ressentit rien ; Fronçant les sourcils Sverd détacha sa lance une nouvelle foi de son étui lorsqu'il entendit des bruits de pas près de lui. Scrutant les ténèbres qui l'entouraient, il vit Kendra apparaitre.

- Kendra, bon sang tu m'as fait... Tu m'as surpris. J'aurais pu te tuer.

Elle ne répondit pas ce qui l'étonna. Sverd observa alors son visage. Il était couvert de larmes, sa bouche était bâillonnée et ses mains liées. Elle avait donc été capturée par les Assassins. Merde. Sverd distingua une autre ombre derrière elle et se mit sur ses gardes lorsqu'elle avança.

- Relâche-la ! Si tu ne veux pas que je te fasse de mal, lui ordonna-t-il.

Kendra lui jeta un regard implorant et Sverd compris qu'elle voulait qu'il la sorte de là. Ne t'en fais pas pensa-t-il. Alyssa m'a demander de te protéger je le ferais jusqu'au bout. Bien que cela l'agace, il ne pouvait pas abandonner un chevalier. C'était contre sa nature. Contre ce qu'il avait promis. Et il savait qu'Alyssa ne lui pardonnerait pas. Soudain, l'ombre la poussa violemment. Kendra tituba sur quelques mètres avant de s'étaler brutalement dans le sol dans un bruit sourd qui troubla le lourd silence. Sverd se précipita pour l'aider à se relever. Il prit son corps frêle entre ses bras et elle poussa un gémissement. Sverd retira sa main et vit avec dégout qu'elle avait des bleus un peu partout sur les bras. Sverd grinça des dents. Il ne supportait pas que l'on puisse faire de mal à une femme. Même si c'était une fille dans le cas présent. Il trouvait ça lâche et malhonnête de la part d'un homme. Pour lui il ne méritait même plus ce titre qui portait beaucoup de sens pour lui.